Encore un travail à faire sur le cinéma, cette fois, il fallait inventer le synopsis d'un film, créer l'affiche et rédiger une critique comme si nous étions des critiques professionnels. (Elle en jette mon affiche ! Haha !...!)
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Synopsis :
    Des scientifiques travaillant pour des militaires, créent des armes chimiques qui pourraient rendre désert la planète en trois jours. Ils se posent des question comme la nécessité à la fabrication de ces armes, pesant le pour et le contre de leur avancée dans ce domaine.
    Cela peut aider d'autres domaines comme la médecine, mais est-ce un besoin pour l'humanité ou pour pousser les avancées scientifiques. S'ils ne les créent pas eux-mêmes, d'autres le feraient-ils à leur place ? Des questions qu'ils se posent tout les jours en travaillant, approchant peu à peu du but de leur recherche. Les scientifiques ont le poids de cette création qui se concrétise de jour en jour sur leur conscience.
    Les proches sont présents autour d'eux, les faisant momentanément oublier ces doutes. Cependant plus leurs expériences évoluent, donnant des résultats satisfaisant, plus ils culpabilisent, se sentant rongés par les remords. Ils n'ont plus le courage de faire face à leur famille et leurs amis, ils se renferment de plus en plus sur eux, coupant tout liens.
    C'est ainsi que commence une longue dégénérescence de leur esprit, rêvant éveillés, cauchemardant la nuit. Leur état mental se dégrade de plus en plus laissant dans l'incompréhension les proches qui ne comprennent pas d'où et le pourquoi de ces changements de comportements.
    Ils essayent de trouver une issu, se serrant les coudes entre eux, lié par les secrets de ce projet. C'est alors qu'ils se plongent dans un monde de drogues, fabriquant eux même leurs doses, n'arrangeant en rien leur état. Ils se détachent alors de ce qui les entoure passant de la colère, la tristesse de se sentir seul, à enfin de l'indifférence de tout ce qui pourrait arriver.
    Isolés avec leurs doutes qui ne les quittent pas, laissant la névrose augmenter au fil du temps dans leur esprit, ils craquent...
Critique :

A nous tenir en haleine.
Cine life n°42 | 25 novembre 2010.

    L'histoire de L'Arme Psycho(il)logique se déroule autour de deux scientifiques travaillant sur un projet d'arme massive chimique.
    Le film traite des sentiments et des états d'âme de ces personnes qui sont dans le secret de leur recherche et doutant de la nécessité de ce projet. Un film qui nous fait bien ressentir les émotions des personnages qui sont au centre de l'intrigue, nous tenant en haleine jusqu'à la fin.
    Du début à la fin, ils resteront des scientifiques sans noms mais qui porteront beaucoup d'émotions, beaucoup de culpabilité, sur leurs épaules.
    C'est donc un thriller psychologique qui s'offre à nous. Les personnages sont montrés sous toutes les coutures, leurs pensées dévoilées et se posant des questions éthiques remettant en question leurs fondements qu'ils avaient acquis au fil des années. Ce qu'a très bien à interpréter les acteur, collant parfaitement à l'intrigue du film.
    Malgré le peu d'action et un rythme pesant, l'histoire évoluant lentement, l'attachement que l'on éprouve pour ces personnes nous captive.
    Ce qui accentue d'autant plus notre fascination pour ce récit, sont ces plans magnifiques, avec une palette de couleurs maigres (une dominance de bleus surtout), nous gardant dans l'ambiance du film. Accompagné également d'une superbe bande son composé par Nathaniel Méchaly.
    C'est donc pour deux heures et dix minutes que vous entrez dans la salle de cinéma dans le but de voir ce film qui nous fascine du début à la fin, nous laissant sans voix à sa sortie. Si vous aimez le genre, à ne pas rater !
Léo Glenn.

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